En tant que membres des jeunes professionnels pour le développement agricole: “YPARD” en sigle, nous avons été invité à prendre part à la GCARD3 en Afrique du Sud, plus précisément à Johannesburg, et nous avons été formé aux médias sociaux afin de faire office de reporters sociaux lors des événements mondiaux.
Les participants étaient issus de diverses organisations aussi bien étatiques que privées: notamment des gouvernements, des centres de recherche, des jeunes, les sociétés civiles, des organisations non gouvernementales, le secteur privé et les communautés rurales, tous avec un seul message : la recherche pour le développement et non la recherche pour la recherche.
La conférence s’est déroulée dans l’optique d’influencer positivement la prochaine phase des programmes de recherche en les basant sur des impacts de développement.
Les questions liées à la jeunesse dans l’agriculture étaient au centre des discussions, et une forte participation des jeunes était visible dans la conférence et les différents ateliers.
Les jeunes ne trouvent pas l’agriculture assez glamour pour y envisager une carrière professionnelle et ceux qui envisagent une carrière ont des capacités de changement très limitées et font face à plusieurs défis.
Parmi les défis auxquels font face les jeunes figure l’accès insuffisant à l’information. Les jeunes en milieu rural soulèvent aussi fréquemment le problème du manque de formation dans des domaines comme le leadership ou la gestion d’entreprise, ainsi que des opportunités d’apprentissage quasiment inexistantes.
Le faible engagement de ces derniers dans les débats politiques et scientifiques justifie l’échec de certaines initiatives dédiées aux jeunes car elles ne prennent pas en compte leurs besoins, qui sont souvent complexes et variés.
Le milieu rural est caractérisé par une population majoritairement jeune et sans emploi; l’agriculture apparait comme une réponse au chômage des jeunes en milieu rural et comme le seul moyen d’utiliser ce potentiel non négligeable. Malheureusement cette jeunesse est abandonnée à son triste sort avec des capacités de changement très limitées.
L’entrepreneuriat agricole a été défini pendant cette conférence comme un moyen de motiver les jeunes à se lancer dans ce secteur parce que l’agriculture est un moyen de réduire sensiblement le chômage dans les zones rurales.
L’agriculture est le pilier de l’économie mondiale.Le monde connait actuellement des changements et il a besoin de l’agriculture pour dessiner son avenir à déclaré Dr Moephuli de l’Agricultural Research Council (Afrique du Sud). En effet l’agriculture occupe une place majeure dans les sociétés, intervenant à de très nombreux niveaux : nourriture, territoire, échanges internationaux, ressources énergétiques, rapport à la nature, équilibres sociaux…
Deux exemples d’expériences des jeunes, une Sud Africaine Dimakatsho Sekhoto et de Jim Cano, un YPARD-ien des Philippines, ont affirmé que l’agriculture est une source d’emplois durables et les jeunes peuvent se lancer dans ce métier pour gagner leur vie.
A ce jour, les initiatives réalisées dans le domaine des jeunes dans le secteur agricole ont un soutien: YPARD, “La clé de l’accès aux opportunités dans l’agriculture pour le jeune par le jeune”, a affirmé Sokhana Gaye, la représentante de YPARD Sénégal. YPARD est plus qu’une plate forme; cést un cadre d’échanges.
Nous devons sensibiliser les jeunes et les informer sur le rôle majeur qu’ils doivent jouer dans le développement en utilisant les medias sociaux qui sont un moyen facile et efficace pour atteindre un grand nombre de jeunes.
Blogpost by Hervé Bondonga Mambomba, #GCARD3 Social Reporter – hervebondonga(at)gmail.com
Photo Credit: P.Casier/CCAFS
This post is part of the live coverage during the #GCARD3 Global Conference in Johannesburg, South Africa, 5-8 April 2016. This post is written by one of our social reporters, and represents the author’s views only.
Agriculture is the future
C’est bien ingénieur, je vous encourage d’y allez en avant à fin que l’agriculture aie un impact influent au sein de notre pays pour un Congo émergent.