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YAP Proposal #235: Permaculture (Sitraka Christian Andrianarison, Madagascar)

photo 2 ANDRIANARISON Sitraka Christian

Permaculture : solution durable à l’insécurité alimentaire

Un jeune agronome qui prend le défi d’éradiquer l’insécurité alimentaire et contribuer de façon significative aux ODD à travers une approche innovante et holistique

Je suis ANDRIANARISON Sitraka Christian. Âgé de 24 ans, j’étudie à l’École Supérieure des Sciences Agronomiques d’Antananarivo, Madagascar. Étant membre du FTA (Farming and Technology for Africa) et du réseau Ecovillage Madagascar, les discussions sur le monde rural, la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la pertinence des écosites pour mieux gérer les ressources naturelles et préserver la biodiversité me sont familiers.

À Madagascar, un pays où la pauvreté est chronique avec un taux qui s’élève à 70%[1] et avec 80% de la population vivant en milieu rural, l’insécurité alimentaire s’est amplifiée durant les dernières années (35% des ménages en 2013 contre 25% en 2005). Alors que la Grande Ile couvre une superficie de plus de 58,7 millions d’ha, avec des terrains cultivables en abondance et une pluviométrie favorable, seulement 7%[2] des terres sont actuellement utilisées pour l’agriculture. Cependant, l’agriculture contribue à 26,4 % du PIB et emploie environ 68 % de la main d’œuvre active.

Ces faits soulignent la grande importance de l’agriculture et démontrent l’incapacité à valoriser les ressources à disposition. Conscient de la problématique profonde du monde rural, et grâce aux expériences capitalisées, le présent projet consiste à construire une vitrine pédagogique de vulgarisation qui permettra de démontrer la pertinence et d’illustrer la pratique de la permaculture dans un milieu rural[3].

À travers mon mémoire de fin d’étude, actuellement en cours, sur l’« Analyse des facteurs qui influencent l’adoption de la permaculture en milieu rural », il a été constaté que les vitrines ont une influence considérable sur la compréhension, l’acquisition de connaissances et l’adoption de nouvelles techniques. L’objectif principal du projet est de partager une alternative innovante et récente à Madagascar, visant à contribuer de façon significative à atteindre l’autonomie alimentaire et nutritionnelle et à produire une source de revenu additionnelle pour le paysan tout en minimisant les investissements en temps, en moyens financiers et en énergie.

La permaculture, une réponse au développement durable

La gestion irrationnelle de l’eau et du sol sont parmi les points faibles du paysan Malagasy. La permaculture propose un agrosystème intégré, une approche holistique, qui regroupe diverses maîtrises comme, à part ceux cités antérieurement, l’adaptation au changement climatique, la valorisation des savoirs traditionnels, la diversification des espèces cultivées, la conservation de la biodiversité, la lutte intégrée, l’organisation humaine et sociale efficace et efficiente, l’ergonomie etc. Sa nature, transdisciplinaire et pluridisciplinaire, remet l’Homme dans un milieu où il arrivera à maîtriser avec rationalité et créativité les éléments à sa disposition tout en se préoccupant de la durabilité de cet environnement.

Un projet avec des étapes bien définies

Adoptant une approche conceptuelle participative, un atelier de lancement sera organisé sur le site. L’atelier regroupera des techniciens expérimentés dans l’aménagement de sites permaculturaux, des collègues du réseau Ecovillage Madagascar, la population locale ainsi que des pratiquants expérimentés en agriculture. Cette étape aboutira à une vision générale du futur site et au planning d’intervention tout au long de l’année. L’aménagement du terrain suivant le plan identifié pourra débuter un ou deux mois après le démarrage.

photo 1 ANDRIANARISON Sitraka Christian

Cette étape consiste en l’aménagement nécessaire pour la pratique des « packages »[4] techniques de permaculture à savoir : terrassement, création des buttes, mise en place de compostière, aménagement de pépinière et trouaison pour les arbustes légumineux et les arbres fruitiers. La construction des infrastructures indispensables pour l’agriculture comme le puits et l’abri de travail et de rangement suivront ainsi que les habitations pour les familles, qui s’occuperont entièrement du site, et la construction de l’espace consacré aux formations.

Donc, des familles provenant de la communauté locale seront choisies pour s’occuper du site. Elles seront formées avant de gérer ce site d’environ 3000m2. Les expérimentations seront effectuées à partir du 4ème ou 5ème mois après le démarrage sur le site incluant diverses espèces selon les besoins de la population locale.

Les premières récoltes débuteront vers le mois de Décembre et ne s’arrêteront plus grâce à une planification parfaitement organisée dès la première étape et qui continuera tout au long du projet. Dès que les cultures commencent à germer, les installations nécessaires pour monter les aspects pédagogiques du site seront effectuées : installation panneaux qui montrent les espèces cultivées, les itinéraires techniques, et les fiches techniques des « packages ».

Des formations sur la permaculture pourront être organisées après le 2ème mois de culture. Au début, elles seront réalisées par nous-même, et par la suite par les ménages qui habitent sur le site. Les formations effectuées ciblent principalement la communauté locale à part les personnes qui sont particulièrement intéressées à la pratique. La nature des formations varient suivant les audiences présentes et l’attente de chacun. Les coûts de formation seront raisonnables ou même gratuits (pour la communauté locale) afin d’atteindre un public large pour la première année. Par la suite ces formations constitueront une source de revenus pour les occupants du site.

L’objectif du projet étant de vulgariser un système de culture permanent, intelligent face au changement climatique et adapté aux conditions du milieu rural malgache, la diffusion massive et la possibilité d’une « visite virtuelle» du site accompagneront les réalisations physiques et ceci grâce à la création d’un blog et la publication sur page Facebook de toutes les actualités et packages techniques utilisés dans le site. Les visiteurs du site seront également encouragés à effectuer systématique des rapportages sociaux de ce qu’ils voient afin de disséminer la pratique à un public le plus large possible.

Le budget sera réparti comme suit : 43% aux infrastructures pédagogiques et aménagement agricole, 22% aux NTICs, 24% pour accueillir et encourager les paysans dont 16% dédié aux infrastructures d’accueil et 8% comme moyen et motivation et pour finir 11% à l’organisation des formations.

Des facteurs de mesures de réussites du projet concrets

L’atteinte des objectifs du projet déterminera la réussite du projet lui-même. D’abord, il y a la production sur site qui devra, en premier lieu, subvenir aux besoins alimentaires et nutritionnels des familles travaillant sur le site et qui à terme deviendra par la suite une source de revenu pour ces derniers.

Ensuite, le nombre de formations sur le site et le nombre de participants à chaque formation sera un élément de mesure de la vulgarisation de la pratique de la permaculture. Le dernier et le plus concluant des résultats attendus est l’augmentation du nombre de pratiquants de la permaculture dans la zone du projet[5] et même en dehors suite aux formations et à la vulgarisation de la pratique à travers la vitrine et les médias sociaux.

[1] Source : FAO, 2014, Mission FAO/PAM d’évaluation de la sécurité alimentaire à Madagascar, Rapport spécial,

[2] Source : Plan National de Développement 2015-2019

[3] Ce site pourra servir d’Institut de Recherche en Permaculture dans le futur

[4] Ensemble ou série de mesure

[5] La zone du projet est la communauté où se trouve la vitrine et ses environs

Blogpost and picture submitted by Sitraka Christian Andrianarison (Madagascar) – chrisandria6[at]gmail.com

The content, structure and grammar is at the discretion of the author only.


This post is published as proposal #235 of “YAP” – our “Youth Agripreneur Project”.

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166 thoughts on “YAP Proposal #235: Permaculture (Sitraka Christian Andrianarison, Madagascar)”

  1. En vue d’une amélioration convenable de la situation de ces bénéficiaires, comment le projet compte – t – il remédier aux problèmes chroniques des paysans malgaches tels l’insécurité foncière et l’accès au marché?

    1. Tout d’abord, je vous remercie de votre soutient à mon projet.
      Je vous propose de traiter en deux parties votre question initiale :
      -Concernant l’insécurité foncière, la permaculture est un concept qui insiste sur la valorisation de chaque espace, c’est-à-dire, qu’on n’a pas besoin de centaines d’ha pour cultiver mais chaque m2 est suffisant pour produire. Et quand je parle de m2, je ne parle pas tout simplement de la culture horizontale mais j’intègre aussi la culture verticale qui est peu pratiquée mais qui donne des productions assez satisfaisantes. Cette approche fait partie de ses principes qui consistent à créer un système intensif de petites tailles à travers la diversité des espèces cultivées.
      -Pour le cas de l’accès au marché, je propose un scénario suivant : une fois que l’autonomie alimentaire sera atteinte le pratiquant de la permaculture devra respecter une éthique de la permaculture qui est le partage des surplus. Ce partage débutera dans la communauté environnante puis s’étendra petit à petit comme une tâche d’huile. Du fait que le pratiquant produira toute l’année, il remplira toujours l’offre donc il va naturellement créer un marché. Mais pour notre site l’utilisation des NTICs seront d’une aide assez considérable pour la création rapide de ce marché.
      J’espère avoir donné des réponses assez concluant par rapport à votre question et encore merci de votre soutient

    2. pour Brillant ANDRIANANDRASANA
      Tout d’abord, je vous remercie de votre soutient à mon projet.
      Je vous propose de traiter en deux parties votre question initiale :
      -Concernant l’insécurité foncière, la permaculture est un concept qui insiste sur la valorisation de chaque espace, c’est-à-dire, qu’on n’a pas besoin de centaines d’ha pour cultiver mais chaque m2 est suffisant pour produire. Et quand je parle de m2, je ne parle pas tout simplement de la culture horizontale mais j’intègre aussi la culture verticale qui est peu pratiquée mais qui donne des productions assez satisfaisantes. Cette approche fait partie de ses principes qui consistent à créer un système intensif de petites tailles à travers la diversité des espèces cultivées.
      -Pour le cas de l’accès au marché, je propose un scénario suivant : une fois que l’autonomie alimentaire sera atteinte le pratiquant de la permaculture devra respecter une éthique de la permaculture qui est le partage des surplus. Ce partage débutera dans la communauté environnante puis s’étendra petit à petit comme une tâche d’huile. Du fait que le pratiquant produira toute l’année, il remplira toujours l’offre donc il va naturellement créer un marché. Mais pour notre site l’utilisation des NTICs seront d’une aide assez considérable pour la création rapide de ce marché.
      J’espère avoir donné des réponses assez concluant par rapport à votre question et encore merci de votre soutient

    3. Je renforce la question et je dirais plutôt : comment l’Etat compte appuyer un tel projet en (i) améliorant la loi foncière -et en l’appliquant au bénéfice des paysans- pour une sécurisation foncière, (ii) en garantissant la sécurité publique tout court notamment en milieu rural et (iii) en entretenant les routes pour un meilleur accès au marché ??

      1. Merci pour votre question que je trouve très pertinente. Je suis actuellement en train de réfléchir sur le rôle que l’Etat devrait jouer pour l’application de ce projet. Pour ma part, je pense que l’application effective des lois notamment celle sur la loi foncière devrait amener à améliorer la sécurisation foncière. Par ailleurs, une des voies pour arriver à une meilleure sécurisation foncière est le transfert du pouvoir à travers une décentralisation effective vers les guichets fonciers. Pour la deuxième question, vous avez raison, l’entretien des routes est important. L’Etat devrait s’impliquer davantage dans les aménagements qu’il doit opérer, cependant, les usagers de la route doivent également doivent prendre leur responsabilité en respectant les règles d’usage pour une durabilité des infrastructures.
        J’espère vous avoir donné des réponses assez satisfaisant et encore merci de votre soutien.

  2. Je pense que la permaculture est vraiment une solution innovante pour un pays à vocation agricole comme Madagascar. Ce projet se doit d’être réalisé afin d’atteindre les objectifs de développement durable.

    1. Je suis également de votre avis. Et d’ailleur, le réseau Ecovillage Madagascar (www.ecovillagemadagascar.com) où Christian fait sa recherche avec d’autres jeunes chercheurs a commencé à incuber plusieurs jeunes et moins jeunes à la mise en place de sites autonomes et permettant d’améliorer clairement la sécurité (alimentaire mais aussi sur d’autres plans) des paysans producteurs

    1. Tout d’abord, je vous remercie de votre soutient à mon projet.
      La permaculture consiste à concevoir un agrosystème intégré qui imite les relations présentes dans la nature afin de produire pour satisfaire les besoins de l’Homme tout en se préoccupant de son environnement. L’approche conceptuelle de la permaculture impliquera toujours ses pratiquants à innover ses pratiques mais surtout à valoriser les pratiques traditionnelles.
      J’espère avoir donné des réponses assez concluant par rapport à votre question et encore merci de votre soutient

  3. C’est un bon projet et le souhait c’est de pouvoir attirer beaucoup de monde pour apprendre et apprécier la permaculture! L’idée est bonne et la vulgarisation s’adaptant au contexte agro-écologique et aux conditions socio-économiques des paysans est attendue à être souple et vigilante en même temps.
    Bonne réussite!

    1. Effectivement, il faut être souple et vigilant. Souple, parce qu’il y a un risque comme dans toute activité humaine de devenir dogmatique et de vouloir simplifier la nature qui nous dépasse par des principes et des formules simplifiées.
      La pratique de la Permaculture est une découverte perpétuelle … rien n’est jamais figé définitivement, l’observation et la recherche sont continuelles et les paramètres humains aussi bien qu’environnementaux doivent être considérés avec vigilance.

  4. Bonjours à tous, ma question est la suivante: ce projet permaculture est-il opérationnel dans toutes les zones rurales à Madagascar ou nécessite certaines conditions d’où ne concerne que quelques régions en particuliers? merci

    1. Tout d’abord, je vous remercie de votre soutient à mon projet.
      La permaculture est opérationnel dans toutes les zones rurales et même urbaines à Madagascar. Pour son application il faut tout simplement voir les paramètres suivant :
      -Identifier les caractéristiques du sol
      -Repérer les sources potentielles en eau
      -Identifier le climat de la zone d’implantation
      -Cultiver divers espèces qui seraient adéquat à la zone et qui répondent aux paramètres cités précédemment
      -Pratiquer plusieurs techniques innovantes pour les cultures à l’exemple de la butte, le paillage,etc
      J’espère avoir donné des réponses assez concluant par rapport à votre question et encore merci de votre soutient

  5. C’est un bon projet qui mérite d’être approfondi pour voir sa faisabilité dans tout Madagascar, selon le contexte agro-écologique et les conditions socio économiques de chaque région.
    Souhait de bonne réussite à Christian!

    1. Bonjour Prof,
      Je suis totalement de votre avis et merci à Christian et à l’équipe de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques d’avoir commencé à considérer la Permaculture comme une approche sérieuse à l’éradication de la pauvreté et comme amélioration des conditions de vie des populations à Madagascar. Oui, de tout Madagascar, il faut juste vulgariser différents packages techniques selon les conditions agro-écologiques. Mais même les zones arides du Sud où règne la famine actuelle pourraient être transformé. Il existe des recherches avec des résultats irréfutables sur ce point, exemple ici: https://www.youtube.com/watch?v=K1rKDXuZ8C0 ou encore plus intéressant: https://www.youtube.com/watch?v=YBLZmwlPa8A
      Bon courage Christian!

  6. En lisant le texte, j’ai pas bien compris ce qu’est la permaculture!

    1. Tout d’abord, je vous remercie de votre soutient à mon projet.
      La permaculture vient de deux mots anglais : « permanent » et « culture ». La “culture de la permanence” (en français) a été créée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren, dans le sens de systèmes véritablement durables et donc une société moins dépendante des systèmes industriels et des énergies fossiles. Elle consiste à concevoir un agrosystème intégré qui imite les relations présentes dans la nature visant à créer une production agricole durable, très économe en énergie et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques. Elle vise à créer un écosystème productif en nourriture ainsi qu’en d’autres ressources utiles, tout en laissant à la nature “sauvage” le plus de place possible. Elle s’est basée sur l’observation de la nature, les savoirs traditionnels des anciens, et les découvertes scientifiques récentes.
      J’espère avoir donné des réponses assez concluant par rapport à votre question et encore merci de votre soutient

  7. L’agriculture est une solution tangible et efficace pour palier de nombreux problèmes à Madagascar (emploi, nutrition, optimisation des ressources,…). C’est un bon projet qui incite à privilégier ce domaine. Madagascar possède les ressources, les Malagasy possèdent les compétences, il ne reste plus qu’à mettre en oeuvre le projet.

    1. Je vous remercie de votre soutient à mon projet et je suis tout à fait d’accord par rapport à vos remarques sur Madagascar

  8. now i understand what permaculture means!thanks!!
    i really appreciate the works and the interest you give to your projects! keep working,Madagascar needs student like you,students that can make things happen and improve malagasy’s life!

  9. Le projet est bien noble. Bon courage mais il y a aussi l’insécurité en milieu rural et je pense que l’exode rural contribue à ce qu’il n’y ait sue 7% des terres ne soient cultivées..,

    1. Je vous remercie de votre soutien.
      Par rapport à votre remarque sur l’exode rural, la permaculture se propose de satisfaire les besoins alimentaires des ses pratiquants puis deviendra par la suite une source de revenues additionnelles qui,espérant, incitera les paysans à cultiver

  10. Ce projet est tout à fait adapté aux besoins de Madagascar. En effet malgré des conditions favorables à l’autosuffisance alimentaire, il y a des lacunes en terme de formation et d’information du monde rural auxquelles ce projet répondra. De plus en faisant la promotion de la permaculture ce projet permettra aux paysans d’adopter une agriculture respectueuse de l’homme et de la nature et de s’affranchir de la main mise des multinationales qui veulent imposer leur modèle de production destructeur de la nature et aliénant pour les paysans. Je soutiens tout à fait ce projet d’avenir pour Madagascar.

    1. je vous remercie de votre soutien et je suis du même avis que vous dans vos propos

  11. c’est intéressant le projet! mais est ce qu’il est prévu pour toute l’île ou seulement pour quelque région ?

    1. Tout d’abord, je vous remercie de votre soutient à mon projet.
      La permaculture est opérationnel dans toutes les zones rurales et même urbaines à Madagascar. Pour son application il faut tout simplement voir les paramètres suivant :
      -Identifier les caractéristiques du sol
      -Repérer les sources potentielles en eau
      -Identifier le climat de la zone d’implantation
      -Cultiver divers espèces qui seraient adéquat à la zone et qui répondent aux paramètres cités précédemment
      -Pratiquer plusieurs techniques innovantes pour les cultures à l’exemple de la butte, le paillage,etc
      J’espère avoir donné des réponses assez concluant par rapport à votre question et encore merci de votre soutient

  12. Magnifique initiative, qui encouragera le développement de la permaculture à Madagascar pour et par les Malgaches! Bravo!

  13. Excellente initiative pour le développement durable de culture à Madagascar, où 90 % de la population vit sous le seul de la pauvreté, et le problème d’alimentation de la population reste majeur dans la mesure où il faut subvenir aux besoins de nourriture de cette proportion défavorisée.Je souhaite la réussite de ce projet et qu’il réponde aux besoins de ce pays.

  14. La pratique de la permaculture à Madagascar favorisera t-elle à la fois l’utilisation rationnelle des ressources et sa valorisation?

    1. Tout d’abord, je vous remercie de votre soutient à mon projet.
      Du fait que la permaculture vise à créer un écosystème productif en nourriture ainsi qu’en d’autres ressources utiles, tout en laissant à la nature “sauvage” le plus de place possible, elle favorise à la fois l’utilisation rationnelle des ressources et sa valorisation.
      J’espère avoir donné des réponses assez concluant par rapport à votre question et encore merci de votre soutient

  15. Votre projet semble être un peu prétentieux. Vous affirmez que vous allez contribuer aux ODD, mais il existe 17 objectifs dans les ODD. Lesquels allez-vous traiter et pouvez-vous expliquer brièvement comment ?
    Merci

    1. Merci pour votre remarque. Effectivement il existe 17 objectifs dans les ODD ; mais à mon avis, l’application de ce projet touche en partie, directement ou indirectement, les 15 objectifs. Ainsi, les seuls qui ne sont pas touchés sont ceux qui concernent les ressources maritimes (Objectif 14) et l’avènement des sociétés pacifiques (Objectif 16). En bref, ce projet contribue à ces 15 objectifs, à travers le respect des valeurs fondamentales de la permaculture : prendre soin de la terre, prendre soin des autres et partager équitablement. En effet, cela nous mène à une relation d’interdépendance positive Homme-Environnement, qui pourra amener à cette durabilité tant recherchée.
      J’espère vous avoir donné des réponses assez satisfaisant et encore merci de votre soutien.

      1. Intéressant … toujours est-il que sûrement la création de l’abondance basée sur une bonne gestion durable des ressources naturelles, la pratique du partage que vous avez mentionnée comme éthique de la Permaculture et la mise en pratique de packages tels les forêts alimentaires qui produisent de façon permanente et en volume croissant dans le temps sans que des efforts supplémentaires soient nécessaires … tout cela devrait amener des changements nutritionnelles, des transformations physique et psychique sur les humaines qui pourraient devenir plus ouverts d’esprit, pacifiques et réellement “développés”.
        C’est juste une idée … c’est plus facile de planter et soigner des arbres (fruitiers) que de fabriquer et vendre des armes de guerre :-), n’est-ce pas ?

    2. Tout à fait d’accord Sitraka. La permaculture touche plusieurs points pas uniquement l’agriculture proprement dit. Elle touche l’environnement, l’écologie, la santé et le bien-être, l’autonomie, ….
      Le projet n’est pas du tout prétentieux. Au contraire, c’est un concept simple qui devrait être adopté partout dans Madagascar.

  16. A creative, enthusiastic and motivated man, the kind of person that Madagascar really needs for his development.

  17. Très Bon projet, je pense également que cela pourrait être la solution au disète et insuffisance alimentaire. Pourtant je me demande bien si la permaculture est possible à être appliqué dans tous les régions de Madagascar ou nécessite-elle des critères, des conditions agro-écologiques?!

    1. Tout d’abord, je vous remercie de votre soutien.
      La permaculture est opérationnelle dans toutes les zones à Madagascar. L’application de la permaculture ne nécessite aucun critère particulier, et c’est l’un de ces points forts. Cependant, celui qui l’applique doit seulement connaître toutes les caractéristiques de sa zone de culture, comme :
      – les caractéristiques du sol
      – les sources potentielles en eau
      – le climat
      – les espèces adéquates à la zone

      J’espère vous avoir donné des réponses assez concluant par rapport à votre question et encore merci de votre soutien

    1. Certes la création d’un vitrine pédagogique nécessite un financement considérable, mais pour ce qui est de la pratique de la permaculture proprement dite, il n’y a pas normalement besoin de beaucoup d’investissement financier. Mais cela dépendra aussi des packages à appliquer.

    1. Avoir une production toute l’année tout en prenons soins de l’environnement, je pense que c’est la durabilité recherchée

  18. Magnifique projet, bonne continuation. Un projet qui vaut la peine d’être suivi et soutenu. Bonne chance

  19. C’est un projet est très pertinent qui contribuera sans doute à la sécurité alimentaire des Malagasy. Bonne continuation Sitraka Christian ANDRIANARISON !!

  20. Très belle initiative! Je ne peux qu’encourager car beaucoup critiqueront alors qu’ils ne passeront jamais à l’action. Allez au delà des critiques et menez votre projet jusqu’au bout. “Everything seems impossible until it’s done” N. MANDELA

    1. Merci beaucoup pour vos mots d’encouragements et votre soutien à ce projet

  21. Une très bonne idée! Bon courage dans ton projet. Je t’espère d’aller encore plus loin que tes objectifs.

    1. Merci pour ton encouragement et ton soutien. Je t’assure que ce projet n’est que le début.

  22. Il ne faut cependant pas oublier que le paysage agricole à Madagascar est fortement dominé par la riziculture irriguée, le riz étant notre aliment de base. Comment concilier le développement de la permaculture avec le maintient, voire l’augmentation, de la production rizicole, qui est très demandeuse en main d’oeuvre ?

    1. Il est à souligner que la permaculture est contre de la pratique conventionnelle sous forme de monoculture, donc n’adhère pas à la pratique intensive de la riziculture. Par ailleurs, l’un de ses objectifs principaux est l’autonomie nutritionnelle qui se définit comme étant « la capacité d’un pays ou d’une communauté à mettre en place un système pérenne, permettant d’identifier et de rendre accessibles les nutriments nécessaires au développement et à la bonne santé de sa population » (http://www.innofaso.com/index.php/plumpyfield/l-autonomie-nutritionnelle-pour-tous).. Par rapport à la question, je pense que, certes la pratique de la permaculture ne contribuera pas à une augmentation considérable de la production rizicole (du moins à mon avis) mais elle assurera un meilleur régime alimentaire grâce aux différents apports nutritionnels Ainsi, la pratique de la permaculture s’accompagnera probablement d’un changement de comportement alimentaire et des transformations psychologiques.

  23. Je comprends que la permaculture permet d’assurer la sécurité alimentaire des paysans et de la population malgache en général qui est majoritairement rurale. Mais est-ce qu’elle permet de produire à grande échelle pour l’exportation et ainsi augmenter significativement la contribution de l’agriculture au PIB ?

    1. Bonjour, effectivement, le but ultime de la permaculture est d’éradiquer l’insuffisance alimentaire, qui se trouve être l’une des plus grandes problématiques à Madagascar. Ceci étant, je pense que au fur et à mesure que les gens (paysans ou non) la pratique, ils auront en permanence, une production, donc ils peuvent envisager d’abord de vendre leurs produits. Plus il y aura des pratiquants, plus il y aura de production, donc, plus il y aura des chances de pouvoir exporter. Cependant, il faudra bien étudier cette facette d’exportation, mais cela est réellement faisable. De plus, les produits issus de la permaculture sont normalement “bio”, donc, il y a plus de chance d’intégrer ces produits dans le marché international, dans lequel la demande en “produits bio” croît exponentiellement.

  24. It’s an interesting project especially for peasants who have a limited field for the agricultural practices. Because it will be considered as a solution to manage the use of water, is this agricultural technique available for the South part of Madagascar?

    1. Thank you for your support. I think this practice is available for all the region of Madagascar, but its applicability needs the perfect knowledge of the region’s features (soil, water, climate, etc.). Especially for the South part of Madagascar, it will be very interesting to practice it there, because of the dryness which predominates there. It will help the farmer to manage the few water they receive.

  25. Très bon comme projet ! j’espère qu’il sera toujours réalisé quel que soit le sort de ce concours car les Malagasy en besoin.

    1. Merci pour votre soutien et je ferai en sorte de réaliser ce projet si jamais je n’en sors pas gagnant

  26. Merci pour cette très belle initiative. Je soutiens sans réserve ton projet que je trouve, innovant, consistant et réellement applicable à Madagascar. Je t’encourage vivement à aller de l’avant!!!

  27. Congratulation!Don’t hesitate to ask me if you need a help.it’s a good project.Don’t forget to give us a feed-back. Good lucky and best wishes.

  28. Bonjour. Je n’ai pas tout compris mais soutiens le projet, tant qu’il s’agit de combattre la sécurité alimentaire et de s’entraider. Je te contacterai Sitraka car je souhaite déjà le mettre en pratique. Bonne continuation.

    1. Merci pour ton soutien et concernant la pratique, je serai à ta disposition

  29. La superficie de Madagascar est énorme. Comment comptez-vous étendre le projet à tout le territoire ?

    1. Pour augmenter considérablement la réussite de vulgarisation de nouvelle pratique agricole, il a été démontré que la création de vitrine est nécessaire. Cette vitrine permettra à la population de voir les résultats de la pratique. Quoiqu’il arrive, les techniques pratiquées sur la vitrine feront une tâche d’huile dans la communauté locale à travers le phénomène de bouche à oreille. Mais pour toucher un public plus large que la zone du projet voire même à l’échelle de tout le territoire, l’utilisation des NTICs est indispensable car elles permettront de visiter virtuellement le site, et pourra diffuser largement la pratique en peu de temps.

  30. Très bon projet qui résoud en même temps le problème d’insuffisance alimentaire à Madagascar et les problèmes environnementaux (La permaculture et l’agroforesterie sont selon moi de très bonnes alternatives à la culture sur brûlis, etc).
    Ce projet devrait être dupliqué dans toutes les régions de Madagascar et surtout les régions reculées dites “Ambanivohitra” .
    Bon courage pour ton projet et très bonne réussite.

    1. Merci beaucoup pour ton encouragement. Je tiens juste à souligner que la permaculture et l’agroforesterie ne sont pas des disciplines séparées mais que l’agroforesterie est un des packages dans la permaculture.

  31. Super projet. J’espère le voir à jour. Crées nous un site avec les photos des avancement de ton projet. Quand ce sera bien rôdé, je viendrai avec quelques amis prendre une leçon chez toi. Bon courage… 🙂

    1. Merci pour ton encouragement et je serai ravi de te partager mes connaissances

  32. Bonjour à tous! Je soutiens ce projet car ici à Madagascar, nous avons certainement besoin des jeunes motivés et responsables pour apporter des changements à notre pays. Je souhaite à ce projet une belle réussite!!

    1. Merci pour ton soutien et réaffirme ton propos sur la jeunesse actuelle et ses responsabilités sur le développement de notre pays

  33. A Madagascar, il me semble que ce n’est pas la nourriture qui manque mais les connaissances sur la gestion des ressources et de l’organisation. Sur ceux, la permaculture est une voie incontournable pour contribuer au développement de notre milieu rural, car elle implique beaucoup d’intérêts sociaux pour nous. Dans ce cas, je souhaite la réalisation de ce projet à Madagascar comme en Afrique quoique ce soit le résultat sur ce blog.

    1. Merci pour cette petite analyse qui renferme beaucoup de défi à entreprendre et j’espère qu’on aura plusieurs occasion de relever ses défis.

  34. Un projet à la fois ambitieux et pertinent. Bon courage et j’espère qu’il se réalisera.

  35. Ces derniers temps, j’ai beaucoup entendu parlé de “permaculture” et je me demande si c’est une pratique qui est déjà appliquée/vulgarisée à Madagascar?Est-ce que les paysans adoptent déjà cette pratique? Ah, et où comptiez vous réaliser votre projet? Sinon, très belle initiative!!!

    1. Pour votre information, la permaculture a déja existé et existe encore à Madagascar car beaucoup la pratique sans le savoir. Concernant sa vulgarisation, c’est le réseau d’Ecovillage Madagascar (http://ecovillagemadagascar.com) qui la vulgarise et dans ce réseau, il y a déja des membres qui la pratique comme vous pouvez voir sur le site et en coopère avec des pratiquants à l’étranger. Pour le cas des paysans, à travers mon mémoire, j’ai remarqué que beaucoup sont intéressés par plusieurs packages qu’on propose.

  36. Merci pour ce projet tres interressant Christian : Madagascar a besoin de la permaculture et de jeunes dynamiques comme toi. Bonne continuation…

    1. Merci pour ton soutien. Le premier objectif de ce site est l’autonomie alimentaire des familles qui s’installera sur le site. Par la suite, on pourra envisager des vendre les produits en surplus pour devenir une autres sources de revenus pour ses familles. je pense qu’on ne vas pas breveter Bio nos produits car on invite tous ce qui seront intéressé par la pratique ou par nos produits à venir sur le site à observer comment s’est effectué les étapes de productions pour apprécier la qualité de nos productions. Franchement, je ne qualifierai pas nos produits comme étant un produit Bio, car pour moi c’est encore commerciale, mais je préfère la qualification produit naturel.
      J’espère vous avoir donner une réponse assez concluante

  37. Bonne initiative, il faut avoir une bonne stratégie de diffusion de l’innovation à l’échelle territorial pour que on ait un résultat pertinent sur l’économie local et le développement local puis à niveau durable.

  38. Bonne initiative, il faut avoir une bonne stratégie de diffusion de l’innovation à l’échelle territoriale pour qu’on ait des résultats pertinents sur l’économie locale aboutissant ainsi à un développement local, durable.

  39. Bon courage pour ton projet que je trouve pertinent. Travaillant dans et pour le développement rural depuis plusieurs années, je trouve bien qu’une des approches très efficaces pour une difusion d’une nouvelle technique agricole est la “vitrine” (ou demonstration).

  40. Je travail sur un projet d’agriculture urbaine au niveau de la Commune Urbaine d’Antananarivo et actuellement on essaye d’intégrer la permaculture dans nos différents sites compte tenu de l’efficacité du système surtout pour une exploitation du type familiale dont l’objectif est de subvenir à l’alimentation. Alors, j’encourage pleinement Christian pour cette initiative. Je suis 100% avec TOI!!

  41. Projet innovant qui cadre parfaitement avec les problématiques alimentaires et environnementales actuelles. Bonne réussite!

  42. Très bonne initiative ! De tels projets devraient contribuer au développement du pays ! !!
    Dans permaculture il y a le mot ” pérennité” et je voudrais comprendre certains aspects plutot technique: comment on pérennise les aménagements (du genre, mise en place de butte, paillage) ou bien il y a des opérations à répéter tous les ans sur des cultures annuelles, sachant les conditions climatiques comme les fortes pluies et l’érosion qui endommagent facilement le sol .

    1. En permaculture, on essaie de reproduire le phénomène qu’on retrouve dans une forêt, c’est-à-dire, le sol recouvert de feuilles mortes qui est riche en humus et qui s’affaisse dès qu’on y met les pieds. Pour la question, on peut pérenniser les aménagements à travers le renouvèlement comme le cas des buttes qui peut être renouveler après 5 ans. Mais ce renouvèlement n’est pas indispensable si les aménagement ont été déjà conçues pour s’adapter à divers conditions surtout climatique ou si on y plante des arbustes légumineuse et des arbres fruitiers sur ces derniers. Dans ce dernier cas, les arbres succèderont les fonctions des buttes, c’est ce qu’on appelle Agroforesterie.
      J’espère vous avoir une réponse assez satisfaisante

  43. J’espère que vous réussirez à votre projet. Seulement ma question concerne la dissémination de cette technique “permaculture”, est-il possible de la pratiquer à une plus grande échelle (communale, régionale, etc.)? Cette question s’aligne avec le commentaire de Mr Ramahatoraka Andrisoa.

    1. La permaculture peut se pratiquer à grande échelle et c’est l’objectif d’existence du réseau Ecovillage Madagascar. Créer une communauté qui valorisera et prendra soins de ses terres, tous en prenons soins de chacun avec un esprit de partage ; ce sera le jardin d’Éden. Mais pour y arriver il faut commencer par de petites initiatives comme ce projet qui j’espère se multipliera pour un jour devenir ce paradis.

    2. Il me semble qu’il y a permaculture (l’authentique) et permaculture (pseudo-permaculture-industrielle-extensive-intensive …). La permaculture peut être perçue sous différentes facettes et pour différents objectifs.
      Mais avant tout, c’est une approche de conception (une faculté qui a été retirée des humains on ne sait pas trop pourquoi) qui peut s’appliquer quelle que soit l’échelle et les dimensions considérées. Là où il y a permaculture, il y a des humains heureux car la permaculture est faites pour soigner et pour le bien-être des humains, non comme un système d’exploitation des humains.
      Il est important de soulever que les contraintes de la Permaculture à laquelle très peu peuvent se plier aujourd’hui (tellement nous sommes déjà insensés, insensibles et aveugles) c’est la perception et la contemplation de l’abondance s’accompagnant de l’esprit de partage du surplus qui nous environne.
      En permaculture, il ne s’agit pas d’amasser, d’amasser encore et toujours, pour ne jamais être satisfait de ce qu’on a déjà (que ce soit la terre, les récoltes, le capital …), mais plutôt de rendre à la nature et à l’homme ce qu’on peut et ce qu’on doit lui rendre pour le conserver dans l’harmonie.

  44. Qu’ en-est-il d’une extension au niveau d’un village (fokontany, commune -échelle d’un comté)? Je trouve nécessaire et rentable qu’ un permaculteur s’initie et se performe en leadership. Qu”en pensez-vous?

    1. L’extension de la pratique se fera à travers, premièrement, le phénomène de bouche à oreille pour la communauté locale et la deuxième par l’utilisation des NTICs.
      Je pense qu’un permaculteur doit s’initié à devenir un manageur car il doit acquérir un esprit de concepteur car son site devra reflète son intelligence et sa perception de la nature.
      J’espère vous avoir donner un petit éclaircissement par rapport à ce projet.

    2. Dans le cas de Madagascar, je crois que l’approche de développement devrait commencer au niveau micro (c’est à dire le ménage, la petite communauté) avant tout. Ce sont les cellules de base qui constituent les villages, les fokontany, commune …
      Il faut se rendre à l’évidence, plus on monte d’échelle, plus le nombre de paramètres de l’équation problématique grandit et de façon exponentielle. Depuis des décennies, nous avons vu l’érosion du pays (sur presque tous les plans) avec les approches macros (souvent imposés de l’extérieur et/ou par des dirigeants qui ne savent pas ce dont ils parlent et avec qui ils parlent).
      De façon naturelle, lorsqu’un organisme grandit, les cellules grandissent et elles se divisent. Mais il faut aussi faire attention à ce que les cellules qui se divisent ne soit pas les cancéreuses.

    3. Les experts en leadership affirmeront que la meilleure manifestation du leadership, c’est l’exemple. La mise en place d’une vitrine de permaculture comme Sitraka a l’ambition de le faire est un acte de leadership pur, et il faut avouer que ce n’est pas chose facile 🙂

  45. C’est une bonne approche qui est bien adaptée à Madagascar pour une création d’une nouvelle technologie appliqué à l’agriculture

  46. Pour ceux qui m’ont demandé si la permaculture est faisable dans tout Mada gascar et surtoutdans la partie Sud de Madagascar, je vous invite à regarde les vidéos suivant:

  47. A travers l’édification de ce projet, je me suis demandé pourquoi l’autonomie nutritionnelle, n’ a jamais été sur le devant, pour ne pas dire inexistante,des objectifs d’un projet de développement qui lutte contre l’insécurité alimentaire? Est-ce que vous pouvez m’aidez à illucidercette question?

  48. Concernant la zone d’implantation du projet, ​souhaitant avoir des résultats concluants dans des délais courts, nous avons exploré plusieurs zones intéressant​es. Nous le savons tous, ​Madagascar est un pays vaste​.​​
    Toutefois, suite à l’intérêt que ​beaucoup ont manifestés par rapport à ce projet​,​ ​on pourrait organiser un concours ou un atelier pour ​déterminer la zone d’implantation ​qui aura ​le maximum d’impact et retombé sur la​ population cible.

  49. USING ICT4DEV
    ==============
    Hi Sitraka,
    I ask the question in french and english because some english speaking people might be interested.
    In your project, I’ve seen that you will do massive communication about the project and technical packages used and you want to allow people to have a virtual experience of your permaculture project using a blog and a FB page”.
    I believe these are very good ideas, but I still have some questions:
    1) are these best solutions ?
    2) why FB ?
    3) are the tools you propose the most appropriate for your target ?

    Thanks in advance for your reply.

    ————————————————–

    UTILISATION DES TICpourDEV
    ==========================
    Bonjour Sitraka,
    Je pose la question en français et anglais parce que des personnes parlant les différentes langues peuvent être intéressées.
    Dans ton projet, je lis:
    “La diffusion massive et la possibilité d’une « visite virtuelle» du site accompagneront les réalisations physiques et ceci grâce à la création d’un blog et la publication sur page Facebook de toutes les actualités et packages techniques utilisés dans le site”
    Sûrement que c’est une très bonne idée. Mais j’ai quelques questions quand même:
    1) est-ce que ce sont les meilleurs moyens ?
    2) pourquoi FB particulièrement ?
    3) est-ce que les outils que tu proposes sont les plus appropriés pourr les ciblés ?

    Merci de ta réponse.

    1. Grâce à des photos et des vidéos de chaque étapes des packages, de chaque évènements sur le site, et de chaque récoltes, tous ceux qui visitera, notre blog et notre site sur Facebook seront au courant de son évolution et pourra participer participer à cette évolution à travers des débats ou des forums sur les deux réseaux. J’ai particulièrement choisi FB car à Madagascar c’est le réseaux sociaux le plus utilisé et est le plus influant comme exemple je me réfère à ce projet qui a même réussi à dépasser largement les limites de notre territoire ; mais cela n’exclu l’utilisation des autres réseaux sociaux.

  50. La permaculture est alors une filière utile et fondamentale? Mais comment la promouvoir? Comment la vulgariser? Comment l’utiliser comme moyen de développement pour tous? La permaculture est-elle attribuée juste aux spécialistes ou à tous les “paysans”/agriculteurs? Doit-on rester optimiste face à elle?

    1. La permaculture est un concept assez innovant à Madagascar comme l’agro-écologie. Mais comme je l’ai mentionné précédemment beaucoup de paysans sont des permaculteurs sans le savoir. Pour la vulgariser,la création de vitrine,comme ce projet, est indispensable avec l’utilisation des NTICs. Tout le monde peut pratiquer la permaculture à condition qu’il comprenne le fonctionnement de la nature, c’est-à-dire, observer tout ce qui vous entoure pour reproduire ce phénomène suivant votre esprit de conception tout en se préoccupant de la nature.

  51. bonjour! tout d’abord je tiens a dire que j’aime beaucouo le projet. c’est tres innovant!
    ensuite,j’ai lu votre projet et je ne vois que les avantages de ceci. Hors dans un etude de projet il doit surement y avoir des risques et des opportunites. alors pouvez vous m’en dire plus pour les risques…si il y en a… et enfin,la premaculture ca a l’air pluto difficile,croyez vous qu’on pourrais disposer d’assez de budget pour la fomration des agriculteurs?
    merci beaucoup et bonne continuation ^^

    1. A part la maîtrise des paramètres indispensable pour la pratique de la permaculture(sol, eau, espèces cultivées); le temps est la principale limite de la permaculture car la pratiquée nécessite de la patience. Les productions ne seront pas effective d’un coup parce qu’elle sera lente au début mais augmentera considérablement au fil du temps pour ne plus s’arrêter. Concernant le budget,il sera suffisant car un simple échange entre les paysans pour s’informer et partager est suffisant pour promouvoir la pratique.

  52. C’est vraiment interessant , je suis enthousiaste concernant ce projet c’est bien et j’esper que ce sera un succè^^

  53. Le projet est très intéressant. Vous mériterez de gagner. Bonne continuation pour la suite!!!

  54. bonjour,
    vous devez avoir une site de permaculture pour chaque type de climat à madagascar pour pouvoir choisir les espèces à utiliser et optimiser une technique spécifique à chaque site.
    merci beaucoup

  55. Votre projet est innovant et intéressant. J’aimerais juste savoir dans quelle partie de Madagascar penserez vous que cette pratique serait la plus adéquate? Merci et bonne continuation.

    1. La permaculture est adéquate dans n’importe quelle zone de Madagascar mais il faut tout simplement connaitre toutes les caractéristiques de la région (sol, climat, etc).

  56. Votre projet est innovant et intéressant dans le cadre du développement durable à Madagascar. J’aimerais juste vous demandez dans quelle partie de Madagascar cette pratique serait-elle la plus adaptée? Merci et bonne continuation.

  57. Votre projet est innovant et intéressant dans le cadre du développement durable à Madagascar. Toutefois, je pense qu’innover les pratiques paysannes restent une tache ardue, mais ce n’est pas pour autant que cela reste impossible. Je vous souhaite alors d’arriver à terme de vos objectifs et bonne continuation.

  58. Faire des formations est très intéressant et utile mais il faut aussi voir la mise en place d’un suivi.

  59. Bonjour Christian! C’est un plaisir de pouvoir laisser un commentaire qui pourra te servir dans ton projet j’espère. Tout d’abord je te félicite pour ce grand pas que tu viens de franchir et je t’encourage à toujours aller de l’avant dans tout ce que tu entreprends.
    Par rapport à la permaculture, en particulier, j’ai encore quelques doutes sur sa faisabilité et son adaptation pour tout type de secteur agricole. Par exemple, pour une population qui dépend étroitement de la production de riz, ou de vanille ou de cacao pour survivre, la permaculture n’a pas de place car on opte plutôt à la vente des produits au lieu de l’autoconsommation.
    Ce sont juste des remarques qui je crois ne relève en rien à la qualité de votre travail mais qui mérite seulement d’être considérées.
    A votre avis?

    1. Actuellement, pourquoi en prime toujours la vente avant l’autoconsommation ? Ce comportement nous a été inculqués par les occidentaux ; or nos ancêtres ont survécu, ont eu une vie saine et ont été en harmonie avec la nature, pas grâce à la vente, mais tout simplement en récoltant tout ce qui se trouve à leur portés. En permaculture, on veut recréer ce phénomène au moyen d’une production permanente. La permaculture est contre la pratique d’une seule culture pour la survie mais elle insiste sur la diversité des espèces pour assouvir les besoins alimentaires et nutritionnels de l’Homme. Concernant vos exemples, la permaculture n’est contre la pratique de ses cultures mais elle s’offre comme étant une option pour assurer une diversification des produits. Ce ne sera pas facile car elle nécessite un grand changement de comportement alimentaire et psychologique mais pour y arriver, il faut commencer petit à petit.

  60. Bonjour! tout d’abord, merci pour l’initiative mais aussi pour l’innovation. Tout de même, j’ai deux questions: quelles sont les points forts de ce projet qui garantiront son efficacité en terme d’implication de la population par rapport aux autres projets qui ont mené des actions concernant la vulgarisation de nouveaux systèmes Agricoles? quelles peuvent être aussi les contraintes autres que financière?
    Merci beaucoup. Bonne continuation

    1. Par rapport aux autres projets, ce projet s’implique dans un environnement micro pour s’étendre petit à petit comme une tâche d’huile. Cette approche est indispensable et doit s’effectuer pour réussir un projet même au niveau macro. Ainsi, les besoins réels de la communauté locale seront satisfaits et la pratique vulgariser. Dans la pratique de la permaculture, la valorisation des savoirs traditionnels est une base fondamentale car on ne va pas forcer la population mais on va les refaire rappeler les savoirs de nos anciens qui sont sur le point ou dans l’oubli. Partiellement, je pense que la permaculture n’est une pratique totalement nouveau à Madagascar car beaucoup de nos paysans sans des permaculteurs sans le savoir. Concernant ses limites, A part la maîtrise des paramètres indispensable pour la pratique de la permaculture (sol, eau, espèces cultivées); le temps est la principale limite de la permaculture car la pratiquée nécessite de la patience. Les productions ne seront pas effective d’un coup parce qu’elle sera lente au début mais augmentera considérablement au fil du temps pour ne plus s’arrêter.

  61. La notion de permaculture est encore nouvelle pour les profanes. Cependant, le développement de votre projet aiderait sans nulle doute dans sa diffusion et sa contribution tangible au problème de développement durable à Madagascar. Felicitations pour le pas en avant. Bon courage et bonne chance!

  62. Je tiens à remercier toutes les personnes qui mon soutenue et encouragé pour ce concours. Aussi, je tiens à vous dire que ce projet n’est que le début et mes objectifs pour le développement du monde rural seront toujours les mêmes.

  63. Merci et bravo à toi Sitraka. Je pense ce projet conduira à une augmentation de notre capital humain, notamment dans le milieu rural. Ne t’attarde pas dans le développement durable dans sa généralité, va plus loin (plus en profondeur) à partir d’un développement local durable. Bon vent!

  64. Il s’agit d’un projet très intéressant et je vous encourage quant à son application au profit de tous les agriculteurs malgaches en vue d’un développement durable et adapté. Je dis oui à sa réussite.

  65. La permaculture est une notion qui est tout à fait nouvelle pour ceux qui connaissent peu le sujet. Je te remercie car grâce à ton article j’en apprends davantage sur le sujet!
    Je voulais savoir si tu avais rencontré certaines difficultés concrètes durant la réalisation de ton projet, et si oui lesquelles? Et également si dans les grandes villes à Madagascar, on peut espérer appliquer ce système, notamment par rapport à leur états actuels, le contexte environnemental, social, etc. ?
    Bon courage et bonne réussite pour ton projet Sitraka!

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